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Air France a fait, à son tour, appel du jugement condamnant Continental Airlines dans le procès du crash du Concorde

"Nous avons déposé notre action hier (mercredi) auprès de la cour d'appel de Versailles car Continental a été très agressive à notre égard en première instance", a plaidé Me Fernand Garnault.Continental Airlines a fait appel lundi du jugement du 6 décembre dernier dénonçant "un jugement protectionniste des seuls intérêts de la France".
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le Concorde s'écrase sur Gonesse (Val d'Oise) quelques minutes après son décollage de Roissy, le 25 juillet 2000. (AFP PHOTO / MINISTERE DE L'INTERIEUR / JOACHIM BERTRAND / SECURITE CIVIL)

"Nous avons déposé notre action hier (mercredi) auprès de la cour d'appel de Versailles car Continental a été très agressive à notre égard en première instance", a plaidé Me Fernand Garnault.

Continental Airlines a fait appel lundi du jugement du 6 décembre dernier dénonçant "un jugement protectionniste des seuls intérêts de la France".

La compagnie américaine avait été condamnée en première instance à une amende de 200.000 euros pour homicides involontaires et à verser 1 million d'euros de dommages et intérêts à Air France, pour "préjudice moral" et "atteinte à l'image".

Le tribunal correctionnel de Pontoise a également retenu la responsabilité pénale d'un employé de Continental, John Taylor, 42 ans, condamné à 15 mois de prison avec sursis pour avoir mal fabriqué et fixé cette lamelle.

"Nous souhaitons nous retrouver à armes égales avec Continental pour pouvoir nous défendre. Ils (Continental) ont été agressifs et inexacts aux niveaux technique et factuel en instance", a poursuivi l'avocat d'Air France.

En interjetant appel, Air France veut pouvoir continuer à avoir accès aux pièces du dossier et "éviter tout coup tordu En partance pour New York le 25 juillet 2000, le Concorde s'était écrasé sur Gonesse, près de Paris, quelques minutes après son décollage de Roissy, tuant ses 109 occupants, principalement des Allemands, et quatre personnes au sol.

Le tribunal correctionnel avait également retenu la responsabilité pénale d'un employé de Continental, John Taylor, 42 ans, condamné à 15 mois de prison avec sursis pour avoir mal fabriqué et fixé cette lamelle.

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