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520 ex-salariés réclament des dommages et intérêts pour "licenciement sans cause réelle et sérieuse".

Le procès concerne près de la moitié des quelque 1100 anciens employés de l'usine Continental de Clairoix. Par son ampleur et sa durée, il s'agit d'un "procès jamais vu en France", selon les conseiller prud'homal Hervé Grosjean. Il devrait durer trois jours.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le procès se déroulera pendant trois jours, à Compiègne. (RICHARD DUGOVIC / AFP)

Le procès concerne près de la moitié des quelque 1100 anciens employés de l'usine Continental de Clairoix. Par son ampleur et sa durée, il s'agit d'un "procès jamais vu en France", selon les conseiller prud'homal Hervé Grosjean. Il devrait durer trois jours.

520 salariés du site qui a fermé début 2010 réclament des dommages et intérêts à la société pour "licenciement sans cause réelle et sérieuse", a expliqué l'un de leurs avocats, Marie-Laure Dufresne-Castets. Selon la direction, le procès porte sur 484 dossiers seulement.

Les salariés comptent démontrer que le groupe Continental AG, la maison mère allemande, "est le véritable employeur et menait la barque, or ce groupe n'a pas eu de problème économique" dans les pneus de tourisme et pour camionnettes, dans lesquels l'usine de Clairoix était spécialisée, selon Me Dufresne-Castets.

"Il n'y a donc pas eu de motif économique à leur licenciement", a-t-elle assuré. Par ailleurs, selon l'avocate, "Continental n'a pas respecté ses engagements en matière d'emploi, notamment ses obligations de reclassement" des salariés, qui affirment que l'équipementier automobile a promis de trouver un nouvel emploi pour 80% d'entre eux, ce qu'a toujours contesté la direction.

A deux mois et demi de l'échéance du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), 49% des 1.110 employés, soit 545 d'entre eux, "ont retrouvé une solution" professionnelle, a souligné Continental dans un communiqué.

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