26 universités sur 83 sont dans l'illégalité en matière de frais d'inscription pour 2010-2011, selon l'Unef
Deux autres sont à la limite de la légalité, selon le rapport annuel sur le sujet du syndicat étudiant.
Un certain nombre d'université ajoutent des frais annexes, pour frais de dossier ou prestations spécifiques aux droits d'inscription fixés chaque année par arrêté ministériel (174 euros en licence, 237 en master, 359 en doctorat).
L'Unef avait épinglé 29 universités l'an dernier, contre 28 cette année.
Cette année, "la pratique la plus répandue reste celle des prestations pédagogiques douteuses", selon l'Unef, qui note ainsi que neuf universités font payer des frais supplémentaires pour des prestations qui relèvent pourtant du service public, comme la préparation à l'insertion professionnelle.
Une "nouvelle pratique" se dessine en 2010, relève l'Unef: certains établissements réclament aux étudiants de s'inscrire dans un "diplôme d'université", aux droits libres, en plus de l'inscription au sein du diplôme national aux droits réglementés.
Selon le syndicat, le nombre des universités pratiquant des montants particulièrement élevés est en augmentation. Dix universités demandent des frais supplémentaires supérieurs à 400 euros (contre 6 en 2007).
Parmi elles se distinguent les universités d'Aix-Marseille 3 (jusqu'à 5.990 euros de "frais illégaux ou de mauvaises pratiques" pour certains masters), Grenoble 2 (jusqu'à 1.900 euros, pour les étudiants s'inscrivant à l'Institut d'administration des entreprises, IAE) ou encore Pau (jusqu'à 2.261,5 euros en IAE).
L'Unef demande à la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, de faire respecter la loi et de remettre à plat la réglementation des diplômes d'universités. Le syndicat promet de "porter les cas litigieux devant les tribunaux administratifs".
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