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2,1 millions d'euros ont été dérobés lundi lors de l'attaque ultraviolente d'un fourgon blindé lundi à Marseille

Le procureur avait déclaré à la mi-journée que le fourgon de la société Loomis transportait "6 à 7 millions d'euros". Le commando, d'une dizaine d'hommes fortement armés et cagoulés, a réussi à prendre la fuite.Les convoyeurs, des automobilistes et une patrouille de CRS, ont essuyé des tirs des braqueurs. Personne n'a été blessé.
Article rédigé par France2.fr
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Après l'attaque d'un fourgon blindé à Marseille le 21 février 2005 (AFP - BORIS HORVAT)

Le procureur avait déclaré à la mi-journée que le fourgon de la société Loomis transportait "6 à 7 millions d'euros". Le commando, d'une dizaine d'hommes fortement armés et cagoulés, a réussi à prendre la fuite.

Les convoyeurs, des automobilistes et une patrouille de CRS, ont essuyé des tirs des braqueurs. Personne n'a été blessé.

"On a affaire à une équipe de fous dangereux, plusieurs chargeurs de Kalachnikov ont été vidés sur des convoyeurs, des témoins et des policiers", a souligné le directeur interrégional de la police judiciaire de Marseille, Roland Gauze.

Vers 10H00, au carrefour du Cap Pinède, sur une voie rapide qui longe le grand port, une dizaine de braqueurs cagoulés et vêtus de gilets pare-balles ont bloqué le fourgon avec des véhicules volés, puis en on fait exploser l'arrière pour le piller avant de disparaître à bord de deux Audi noires, tirant sur les convoyeurs, des automobilistes témoins de la scène et un car de CRS qui patrouillait dans le secteur.

Les truands ont bloqué le fourgon avec une camionnette. Ils ont alors ouvert l'arrière du fourgon à l'explosif et se sont emparés de son contenu, avant d'incendier la camionnette et de prendre la fuite à bord de deux voitures puissantes, tirant au passage sur une patrouille de CRS sans faire de blessés.

Les trois convoyeurs qui se trouvaient à bord du fourgon ont riposté avec leurs armes lors de l'attaque, sans qu'on sache si les malfaiteurs ont été touchés. Ils ont été légèrement intoxiqués par les fumées de la camionnette.

La zone où s'est produite l'attaque avait déjà été le théâtre de plusieurs attaques par le passé, effectuées selon le même mode opératoire. Au mois de janvier à Gémenos, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Marseille, un fourgon blindé de la société Sazias avait été attaqué. Les malfaiteurs étaient alors repartis avec un butin estimé à 5 millions d'euros.

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