Cannes 2013 : "La vie d'Adèle" en favori du palmarès
La
fin du suspense. C'est ce soir, dimanche, à partir de 19h que le palmarès du
festival de Cannes sera dévoilé sur la Croisette. Le jury s'est retiré et délibère en ce moment même.
Un moment partagé par Gilles Jacob, comme l'an dernier, sur Twitter. Le président du festival permet à ses abonnés de rentrer dans l'intimité des débats du jury. On aperçoit ainsi Steven Spielberg au cours d'une discussion animée.
Steven Spielberg et le chef Bruno Oger pic.twitter.com/8Z6DNCqqej
— gilles jacob (@jajacobbi) May 26, 2013
Les discussions ont l'air d'être déjà bien avancées après le déjeuner, avant la séance de délibération officielle. Mais pas question de vendre la mèche, Gilles Jacob prend un malin plaisir à faire durer le suspense.
On récapitule après la fin du conclave : pic.twitter.com/3C4zzsnVWb
— gilles jacob (@jajacobbi) May 26, 2013
La vie d'Adèle , palme de coeur
Si la presse devait décerner
la Palme d'or, elle irait dans les bras d'Abdellatif Kechiche pour La vie
d'Adèle – Chapitres 1 et 2 , véritable coup de cœur parmi les vingt films
en compétition.
De
même, ils sont nombreux à Cannes à rêver d'un double prix d'interprétation pour
– côté féminin – les actrices du film de d'Abdellatif Kechiche à savoir la
grande révélation du festival, Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux. Du côté des hommes, Michael
Douglas et Matt Damon ont de bonnes chances pour leurs rôles dans Ma vie
avec Liberace .
Les frères Coen en
embuscade
Mais ce ne sont pas les
critiques qui votent. Et le jury présidé par Steven Spielberg, qui s'est dit
"très inspiré " par les films qu'il a vus, pourrait également
récompenser un autre film lui aussi favori des professionnels. Inside
Llewyn Davis , des frères américains Joel et Ethan Coen, tribulations d'un
chanteur de folk dans le Greenwich Village des années 60.
Sur la liste des
prétendants, également avec par exemple A touch of sin , du Chinois Jia
Zhangke, La grande bellezza de l'Italien Paolo Sorrentino, Tel père, tel fils du Japonais Hirokazu Kore-Eda, Nebraska de l'Américain Alexander Payne ou encore Le
passé de l'Iranien Asghar Farhadi.
Jarmusch et Polanski en
compétition
La compétition s'est
achevée samedi soir avec la projection de deux films signés par deux grands
noms du cinéma mondial. Roman Polanski présentait La Vénus à la
fourrure , un huis-clos dans un théâtre vide entre Thomas, un metteur en scène
(Mathieu Amalric), et Vanda, une actrice (Emmanuelle Seigner) qui vient auditionner
pour une pièce inspirée par le roman éponyme de Leopold von Sacher-Masoch, qui
a donné son nom au masochisme.
L'un des chouchous de la
Croisette, Jim Jarmusch, était présent avec Only lovers left alive .
Dans son film, le cinéaste s'amuse comme
souvent à détourner les codes de films de genre, en l'occurrence ici le film de
vampires.
Une dernière soirée
agitée
Ce Palmarès dévoilé ce
soir va donc remettre le cinéma au cœur du festival après une soirée de samedi
agitée. Les objectifs des photographes se sont longuement attardés hier sur
Dominique Strauss-Kahn. L'ex-patron du FMI a en effet monté les marches avec sa
nouvelle compagne.
DSK a presque volé la vedette à Alain Delon qui est venu assister à la
projection de la version restaurée de Plein Soleil de René Clément,
le long métrage qui a lancé sa carrière.
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