C'était ce samedi 20 mai, sur les marches du palais, à Cannes (Alpes-Maritimes). L'équipe de 120 battements par minute est au complet et tout sourire, pour un film pourtant bien loin du glamour cannois. Nous sommes au début des années 90, dix ans après l'apparition du sida, les chiffres sont effrayants, mais l'indifférence générale. L'association Act-up décide de passer à l'action.La recherche n'avançait pasCoups d'éclat dans les laboratoires, dans les lycées, histoire de ne pas faire oublier qu'il y a des morts tous les jours. Un film tourné comme un documentaire. Il suffit de voir ou de revoir ces images d'archives, celles des vrais militants d'Act-up. Début des années 90, la recherche n'avançait pas. Le sida était considéré comme la maladie des gays et des toxicomanes. 120 battements par minute, c'est la première claque de ce Festival.