Cet article date de plus de huit ans.

Violences dans le Val d'Oise : neuf interpellations après une nuit tendue

Le calme est revenu jeudi matin à Persan et Beaumont-sur-Oise dans le Val-d'Oise après de nouveaux incidents dans la nuit. Les tensions sont liées à la mort d'un jeune homme mardi après son interpellation par les gendarmes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La gendarmerie de Persan, près de Beaumont-sur-Oise a été sécurisée après les premières échauffourées dans la nuit de mardi à mercredi © MaxPPP)

Le directeur de cabinet de la préfecture du Val-d'Oise, Jean-Simon Mérandat, affirme ce jeudi à France Bleu 107.1 que neuf personnes ont été interpellées après une deuxième nuit d'échauffourées dans le secteur de Beaumont-sur-Oise (Val d'Oise). Les heurts ont éclaté dans les communes de Beaumont-sur-Oise, Persan et Bruyères-sur-Oise.

A LIRE AUSSI ►►►Affrontements dans le Val d'Oise après un décès suspect : une "bavure" pour le frère de la victime

Jean-Simon Mérandat a décrit une situation "tendue tout au long de la nuit" , mais "maîtrisée" ce jeudi matin. Selon le directeur de cabinet de la préfecture du Val-d'Oise, "180 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour faire face à 200 individus hostiles."

"Neuf personnes interpellées pour des faits d'attroupement armé, des jets de cocktails Molotov sur les forces de l'ordre et pour une tentative d'incendie de la mairie de Beaumont" : Jean-Simon Mérandat, directeur de cabinet de la préfecture du Val-d'Oise.

Un groupe de personnes a essayé de mettre le feu à la mairie de Beaumont-sur-Oise, ainsi qu'à une école maternelle de la commune. Quinze véhicules ont été incendiés dans la nuit de mercredi à jeudi, et "35 feux de voie publique, poubelles ou déchets" allumés, d'après la préfecture.

"Nous ne dénombrons aucun blessé parmi les gendarmes et policiers qui ont été engagés" affirme le directeur de cabinet du préfet, qui indique également que, du côté des manifestants, "aucun blessé" n'a été signalé et que "les sapeurs-pompiers n'ont pas été engagés sur d'éventuels blessés."

Cette deuxième nuit de violences fait suite à la mort, mardi, d'un jeune homme de 24 ans dans un fourgon de gendarmerie. Il aurait été victime d'un malaise, selon le procureur de la République de Pontoise.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.