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Villepin : "aucun lien entre l'attentat de Karachi et l'arrêt de commissions illégitimes"

L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a été entendu comme témoin par le juge financier Renaud van Ryumbeke cet après-midi, dans le volet financier de l'enquête sur l'attentat de Karachi. Dans la brève déclaration qu'il a faite à la sortie du bureau du juge, il a affirmé qu'il n'y avait aucun lien entre l'attentat en 2002 et l'arrêt de commissions suspectes décidé par Jacques Chirac en 1995.
Article rédigé par franceinfo
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L'audition de Dominique de Villepin aura duré presque cinq heures. L'ancien Premier ministre l'a résumée en quelques minutes à la sortie, devant des dizaines de journalistes.

Dominique de Villepin était auditionné en tant que témoin, à sa demande. Il a expliqué qu'il souhaitait répondre à l'interrogation des familles des 11 victimes françaises de l'attentat de Karachi en 2002. Elles soupçonnent que l'arrêt du versement de commissions occultes, en marge du contrat de vente de sous-marins au Pakistan, décidé par Jacques Chirac en 1995, ait provoqué en représailles l'attentat de 2002.

Une thèse que Dominique de Villepin a récusée à la sortie du bureau de Renaud van Ryumbeke. Pour lui, il n'y a “aucun lien entre l'attentat de Karachi et l'arrêt décidé par le président Jacques Chirac et le versement des commissions”.
_ Dominique de Villepin était à l'époque secrétaire général de l'Elysée, et à ce titre, selon certains témoin, pilote de l'opération décidée par le président de la République.

Me Olivier Morice, l'avocat des parties civiles, affirme de son côté que Dominique de Villepin a fait part au juge de "convictions très fortes" que le contrat avec le Pakistan ait servi à "financer des partis politiques"... sans donner plus de précisions.

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