Cet article date de plus de dix ans.

Victimes d'un chauffard, ils réclament la cour d'assises

Un chauffard, à l'origine de la mort le 22 décembre 2012 d'une jeune fille de 18 ans, est jugé ce jeudi en correctionnelle à Montpellier. Les parents de Charlotte, cette étudiante en pharmacie, ont organisé ce matin une marche, jusqu'au bâtiment de la cour d'assises, là où selon eux l'homme aurait dû être jugé au vu des circonstances aggravantes.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Les parents voulaient aller aux assises, ce sera le tribunal correctionnel. Ce jeudi s'ouvre le procès d'un
chauffard récidiviste, accusé d'avoir provoqué la mort, le 22
décembre 2012 à Montpellier, de Charlotte Landais, une étudiante en pharmacie
de 18 ans.

Les parents de la victime ont organisé ce matin une marche
blanche à la mémoire de leur fille. Depuis sa mort, ils se battent pour obtenir
la criminalisation de certains comportements routiers. "Nous demandions la
qualification en violence volontaire ayant entraîné la mort avec une arme, la
voiture. Nous considérons que, lorsque volontairement on boit, volontairement
on se drogue, volontairement on prend son véhicule sans permis, volontairement
on fait des zigzags... alors je pense que volontairement on met la vie d'autrui
en danger
", explique Stéphane Landais, le père de Charlotte.

"Avant
de se rendre au tribunal correctionnel, le cortège fera une halte symbolique
devant la cour d'assises de l'Hérault où sont jugés les criminels
",  indique le père de la victime.

Il risque dix ans de prison

Âgé de 34 ans, le prévenu avait passé la nuit du drame en discothèque
avant de prendre le volant en état d'ébriété et sous l'empire de stupéfiants,
alors même qu'il avait été privé de son permis de conduire par la perte de tous
ses points. Il avait pris la fuite après avoir fauché l'étudiante, hors d'un
passage protégé à Montpellier le 22 décembre 2012. Il  avait été
interpellé quelques heures plus tard. En détention provisoire depuis un an, il
risque jusqu'à dix ans de prison.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.