Un brancardier en soins intensifs après avoir été agressé à l'hôpital de Challans, en Vendée

Le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a dénoncé un "acte odieux et lâche".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'entrée des urgences d'un hôpital de Perpignan, le 31 décembre 2023 dans les Pyrénées-Orientales (photo d'illustration). (JC MILHET / HANS LUCAS / AFP)

Un brancardier, qui se trouve en soins intensifs, a été grièvement blessé après avoir été passé à tabac samedi par une personne à l'hôpital de Challans, en Vendée, a annoncé dimanche 7 avril à l'AFP le parquet des Sables-d'Olonne. Selon la procureure, Gwenaëlle Cotto, la victime a été frappée par "une seule personne qui était accompagnée par d'autres" à l'hôpital. "Cette personne a pris la fuite et nous mettons tout en œuvre pour l'interpeller", a-t-elle précisé, ajoutant qu'une enquête pour "violences contre personnel médical" a été ouverte.

Samedi, en fin de matinée, "plusieurs personnes qui accompagnaient en nombre deux patients pris en charge dans ce service ont commencé à s'énerver parce qu'ils étaient frustrés, soit par le délai d'attente soit parce qu'on ne leur a pas permis d'entrer dans le service aux côtés des patients", avait expliqué dans un premier temps Marc Noizet. Le président du Samu-Urgences de France (SUdF) avait aussi annoncé que le brancardier "a subi de graves lésions qui lui valent d'être en soins intensifs encore aujourd'hui".

Le service des urgences temporairement fermé

A la suite de cette agression, le service des urgences de l'hôpital de Challans a été fermé "pendant plusieurs heures", selon Marc Noizet. Le directeur du groupe hospitalier de Vendée a déclaré à France Bleu avoir "immédiatement porté plainte à la gendarmerie", et précisé que la victime a été "entendue dimanche matin à la gendarmerie".

Le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a dénoncé sur X un "acte odieux et lâche". "Un hôpital est un sanctuaire. Aucune violence envers le personnel soignant ne peut être tolérée", a-t-il dit, en apportant son soutien au "brancardier des urgences gravement blessé".

Marc Noizet a également exprimé sa "colère" que "des soignants puissent être l'objet de violences". "On ne peut pas être la variable de l'angoisse, de l'agressivité ou de la violence des patients et de ceux qui les accompagnent."

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