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Vaste coup de filet contre le "milieu" marseillais

Une vingtaine de personnes interpellées au cours du week-end à Marseille et dans la région, on l'apprend ce matin de source policière. Résultat d'un vaste coup de filet dans le cadre d'une enquête visant le grand banditisme sur fond d'affaires de blanchiment présumé...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Au total, 21 personnes ont été placées en garde à vue dans les locaux de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Marseille. Parmi elles, figure un homme qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt depuis vingt ans et que les enquêteurs sont enfin parvenus à localiser ces derniers jours.
_ Les qualifications pour l'heure retenues sont "infraction à la législation sur les jeux et l'association de malfaiteurs''. La police s'intéresse à une équipe de malfaiteurs corses et marseillais qui auraient pris de nombreux intérêts dans le milieu des jeux du sud-est de la France.

Michel et Gérald Campanella, deux frères fichés au grand banditisme et soupçonnés de contrôler le monde de la nuit comme de gérer plusieurs réseaux de machines à sous dans le Vaucluse, les Alpes-Maritimes, le Var et les Bouches-du-Rhône, ont été interpellés samedi à Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes), rapporte le quotidien La
Provence. "Le gratin de la voyoucratie a été arrêté'', précise une source proche de l'enquête.
_ Arrêté également : Bernard Barresi, condamné par contumace en novembre 1994 par la cour d'assises du Haut-Rhin à 20 ans de réclusion criminelle pour "vol à main armée et association de malfaiteurs'' après l'attaque d'un fourgon blindé en mars 1990 à Mulhouse. Préjudice de l'opération : cinq millions d'euros. Bernard Barresi était sur le point de bénéficier de la prescription de sa peine.

Le coup de filet a été réalisé par près d'une centaine de fonctionnaires de la direction de la police judiciaire, avec l'appui des brigades de recherche et d'intervention (BRI), de l'Office central de lutte contre le crime organisé et de l'Office central de répression de la grande délinquance financière.

L'enquête avait commencé il y a deux ans.
_ Les gardes à vue pourraient durer jusqu'à 96 heures, s'agissant du délit d'association de malfaiteurs.

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