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Un vaste réseau d'escort-girls démantelé en Europe

A 30 ans à peine, Olga M., dite Vika, était à la tête d'un des plus importants réseaux d'escort-girls européens. Elle a été interpellée le 29 décembre en Estonie, après deux ans d'enquête menée par les policiers de la Brigade de répression du proxénétisme de Paris. Elle devrait être prochainement extradée en France.
Article rédigé par Sébastien Baer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Les policiers de la brigade de répression du proxénétisme étaient sur sa piste depuis deux ans : Olga M., dite Vika, c'est sous ce prénom d'emprunt qu'elle officiait, avait monté un vaste réseau sur Internet.

Une centaine de jeunes femmes, âgées d'une vingtaine d'années pour la plupart, y monnayaient leurs charmes. Evidemment les photos étaient très dénudées. Il y avait des Russes et des Ukrainiennes principalement, mais aussi des Polonaises et plusieurs ressortissantes des pays baltes.

1.500 euros la nuit

Vika organisait des tournées en Europe. Les escort-girls allaient de pays en pays, à Paris, à Rome, à Athènes ou Istanbul. Elles passaient à chaque fois de un à trois mois sur place, le temps de rencontrer leurs clients fortunés.

Les prestations, présentées comme haut de gamme, étaient facturées de 300 euros de l'heure jusqu'à 1.500 euros la nuit complète. Les jeunes femmes, âgées d'une vingtaine d'années pour la plupart, devaient reverser la moitié de leurs gains à la responsable du réseau et à son complice, interpellée le 29 décembre dernier en Estonie. Elle devrait être prochainement extradée en France.

Plusieurs milliers de clients auraient profité de ce réseau qui aurait généré plusieurs centaines de milliers d'euros de bénéfices.

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