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Un jeune homme abattu à Villiers-le-Bel

Un jeune homme de 19 ans a été tué par balles et un autre blessé cet après-midi. Cette attaque n'aurait aucun lien avec le procès des jeunes gens qui ont tiré sur des policiers durant les émeutes de 2007. Il s'agirait d'une conséquence d'un règlement de compte après la mort d'un chien. La ville a été placée sous surveillance par les forces de l'ordre pour la nuit.
Article rédigé par franceinfo
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La police est à nouveau sur les dents à Villiers-le-Bel, dans le Val d'Oise, ville où se sont produites de violentes émeutes en 2007, suite à la mort de deux adolescents qui ont percuté une voiture de police en mini-moto. Cet après-midi, c'est un jeune homme de 19 ans qui a trouvé la mort sous les balles d'un ou plusieurs inconnus. Un autre jeune homme, de 18 ans, a été blessé.

Les victimes étaient à bord d'une voiture, au pied d'un immeuble de la cité des Carreaux, lorsqu'elles ont été touchées par des tirs. Le blessé a été hospitalisé sans qu'il soit possible d'obtenir des informations sur son état.

Vu le contexte, toujours sensible à Villiers-le-Bel, le Parquet de Pontoise n'a pas souhaité faire de commentaire. Mais selon une source proche du dossier, l'affrontement n'aurait pas de rapport avec le procès aux assises des hommes accusés d'avoir fait feu sur les policiers le soir des émeutes.

Le meurtre, commis par des hommes cagoulés, tiendrait plutôt du règlement de compte, pensent les enquêteurs. Il pourrait s'agir d'un différent entre jeunes de quartiers différents au sujet de la mort d'un chien.

Hier, des affrontements entre bandes rivales se sont produits à Villiers-le-Bel à cause de cette affaire de chien. Quatre policiers ont été légèrement blessés. Comble de l'absurdité, les deux jeunes gens pris pour cible n'auraient rien à voir directement avec ce ridicule différent, mais ils étaient simplement issus du quartier rival. Début juin, trois jeunes adultes âgés de 19 à 21 ans avaient été blessés par balles dans un autre quartier de Villiers-le-Bel.

Mais quelque-soit la cause, les forces de l'ordre ont placé la ville sous surveillance pour la nuit, avec une centaine de CRS sur place. “L'heure n'est pas à la violence, ni à la vengeance”, a dit le maire Didier
Vaillant (PS) dans un communiqué, appelant “chacun à garder son sang-froid”.

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