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Un bizutage qui tourne mal à Dauphine

Un étudiant de l'université Paris Dauphine porte plainte après un bizutage au cours duquel des "lettres de sang" lui ont été gravées dans le dos. L'Université Paris Dauphine s’est portée partie civile dans cette affaire.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

"Les bizutages sont des  phénomènes collectifs qui peuvent déborder mais là, il y a eu un geste individuel absolument inqualifiable ". Réaction outrée du président de Paris-Dauphine, Laurent Batsch, après qu’un étudiant de première année de licence a été la victime d’un week-end d’intégration qui a mal tourné.

Cela s'est passé au cours d'une soirée organisée par la Jeune Association pour la Promotion des Activités à Dauphine. Une soirée alcoolisée au cours de laquelle un étudiant particulièrement éméché décide de bizuter la victime en lui inscrivant à même la peau, avec ce qui semble être une capsule de bouteille, les initiales de l’association : JAPAD. "Ce ne sont pas des plaies ouvertes ni des incisions profondes, mais des lettres de sang ", a précisé Laurent Batsch, qui parle encore de geste "abject " qui appelle une réaction rapide et sans concession.

Dont actes. L’association a été immédiatement radiée et ses locaux fermés. Une procédure disciplinaire vise également l’auteur du bizutage, mais aussi la dizaine d’étudiants présents au moment des faits. Ils risquent l’exclusion. Des sanctions pénales pourraient en outre être prononcées par la justice.


Bizutage en "lettres de sang" à l'université Paris-Dauphine : la réaction outrée de son président, Laurent Batsch

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