Trois policiers blessés par balle lors d'échauffourées à Grigny dans l'Essonne
A l'origine de cette affaire une rixe opposant une vingtaine de personnes. Les forces de l'ordre
auraient été prises à partie alors qu'elles intervenaient pour rétablir le calme. Et c'est lorsque les policiers regagnaient leur véhicule qu'ils ont essuyé des tirs de mortier de feux
d'artifice, de fusil de chasse et des jets de cocktail
molotov.
Venus en renfort, une quinzaine
de CRS ont été touchés sans être blessés et ont fait usage de gaz
lacrymogène.
Il n'y a pas eu d'interpellation . L'enquête a été confiée à la sûreté
départementale de l'Essonne.
"Moi je suis le premier flic de France, je suis avec eux" (Manuel Valls)
Depuis l'université d'été du PS à La Rochelle, le ministre de l'Intérieur a apporté son soutien aux policiers: "Nous avons besoin, au moment où les forces de l'ordre, policiers et gendarmes, sont aussi victimes de mortiers, de tirs, comme cela a été encore le cas dans l'Essonne ces dernières heures, comme cela a été le cas à Amiens il y
a quelques jours, où il y a des blessés, de leur témoigner notre confiance. La défiance vis-à-vis des forces de l'ordre serait une mauvaise chose, et moi je suis le premier flic de France, je suis leur responsable, je suis avec eux."
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