Cet article date de plus de six ans.

Trois alpinistes se tuent dans les Alpes

Un Ukrainien est mort samedi dans le massif du Mont-Blanc. Deux Grenoblois ont mortellement chuté dimanche matin lors de l'ascension de la Meije.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La Meije (Isère), où deux alpinistes ont trouvé la mort dimanche 20 août. (JEAN-PIERRE CLATOT / AFP)

Week-end tragique dans les Alpes françaises. Trois alpinistes sont morts samedi 19 et dimanche 20 août. Le premier, un Ukrainien de 42 ans, est tombé dans le massif du mont Blanc, samedi ; les deux autres, habitants de Grenoble (Isère), ont trouvé la mort dans le massif des Ecrins, dimanche.

Agés de 30 ans, les deux Grenoblois ont fait une chute mortelle lors de l'ascension de la Meije. L'accident s'est produit vers 7 heures, à 3 150 mètres d'altitude, alors que la cordée entamait l'ascension du couloir Duhamel, permettant la traversée de ce sommet par sa face Sud. "L'un d'eux a dû glisser et dévisser, puis emporter l'autre. Ils n'ont, semble-t-il, pas eu le temps de se sécuriser par un point de protection", a rapporté la compagnie républicaine de sécurité des Alpes, confirmant une information du Dauphiné libéré.

Piégé par le mauvais temps

Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux alpinistes ont fait une chute de "plusieurs dizaines de mètres". Ce sont des témoins, puis le gardien du refuge que la cordée avait quitté un peu plus tôt, qui ont alerté les secours en montagne. Ces derniers ont également dû intervenir pour évacuer une autre cordée, que ce drame avait ébranlée.

Samedi, l'alpiniste ukrainien de 42 ans a été retrouvé mort dans le massif du mont Blanc, victime d'une chute. Surpris vendredi soir par le mauvais temps alors qu'il était en pleine ascension, le quadragénaire avait alerté les secours en montagne. Mais ceux-ci n'avaient pu intervenir immédiatement en raison de trop fortes précipitations.

"Il ne savait plus trop où il se situait, alors il s'est signalé vers 22 heures. Mais le secours n'a pu être déclenché, car le massif essuyait une grosse phase d'orage. Le ciel était bouché", a précisé le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix. L'accalmie constatée samedi matin a permis à l'hélicoptère du PGHM de décoller et aux secouristes de découvrir vers 10 heures le corps de l'homme à près de 4 000 mètres d'altitude, dans la face nord-ouest du Dôme du Goûter.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.