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Triple infanticide à Bar-le-Duc, la mère reconnaît les faits

Trois enfants de 2, 3 et 5 ans ont été retrouvés morts étouffés dimanche soir chez leur mère, à Bar-le-Duc, dans la Meuse. Placée en garde à vue, la femme de 39 ans a reconnu les faits. Elle aurait aussi tenté de se suicider. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (IDÉ)

La mère de famille de 39 ans a reconnu les faits : elle a étouffé ses trois enfants, deux fillettes de 2 et 5 ans et un garçon de 3 ans, samedi soir à son domicile de Bar-le-Duc. Placée en garde à vue dimanche soir, elle a reconnu les avoir "étouffés avec un oreiller samedi soir ". Une autopsie des trois corps doit être réalisée dans les prochaines heures pour vérifier ce point.

Les corps des trois enfants n'ont été découverts que dimanche soir vers 21h. La femme n'avait pas rendu sa petite fille à la famille d'accueil où elle était placée, comme prévu à 18h dimanche. Prévenue par les services sociaux, la police s'est rendue à son domicile où elle a découvert les corps, "chacun dans leurs lits bordés, prêts à dormir ". "La mère de famille ne nie rien, mais donne peu de précisions. Elle est  dans un état de très grande tristesse et de très grande prostration ", a précisé le commissaire Hédon.

Vers une mise en examen pour meurtres sur mineurs

La mère aurait tenté en vain de se suicider. Les policiers l'ont retrouvée "assise sur le canapé, le regard hagard ", sous l'emprise de somnifères. Un couteau a en outre été retrouvé sous son oreiller. Des analyses sont en cours pour déterminer si elle était sous l'emprise de médicaments.

Après séparation d'avec le père des trois enfants, la femme résidait seule avec ses deux cadets dans un logement social dans le centre-ville de Bar-le-Duc. Ses voisins décrivent une "précarité sociale aigüe ". La mère était jusqu'ici inconnue des services de police. Elle devrait être présentée à un juge d'instruction mardi, avant une mise en examen pour meurtres sur mineurs de 15 ans. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

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