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Tremblay : cinq lignes de bus paralysées, des cités contournées

Conséquence directe d’un nouveau caillassage de bus samedi à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), les chauffeurs de cinq lignes exploitées par les CIF exercent leur droit de retrait ce lundi. Ceux des TRA ont décidé de ne plus passer par les cités sensibles, et de les contourner…
Article rédigé par franceinfo
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Samedi soir, une nouvelle fois, un groupe de 20 à 30 personnes, cagoulées, s’est attaqué à un bus des Courriers d’Ile-de-France (CIF) alors qu’il transportait des passagers. L’autobus a été copieusement caillassé. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. Un autre bus, des Transports rapides automobiles (TRA) qui desservait lui aussi Tremblay-en-France, a également été pris pour cible.

Après cette nouvelle attaque, la troisième en un peu plus d’un mois à Tremblay, les chauffeurs des CIF ont de nouveau fait valoir leur droit de retrait. Cinq lignes sont concernées.
_ Quant aux chauffeurs des TRA, ils ont décidé de contourner les cités sensibles du département, comme les 3.000 d’Aulnay-sous-Bois, Le grand ensemble de Tremblay ou Les Beaudottes de Sevran.

Une table ronde sur les mesures de sécurité autour des transports en commun doit se tenir dans l’après-midi en préfecture de Bobigny.

Les chauffeurs des CIF avaient déjà stoppé le travail une première fois fin mars. Un bus avait été incendié et un autre caillassé deux jours après une opération antidrogue dans une cité de Tremblay au cours de laquelle des stupéfiants et près d'un million d'euros en liquide avaient été saisis. Depuis, la situation est restée tendue dans la ville.

Gilles Halais, avec agences

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