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Transport aérien : Brice Hortefeux veut plus de contrôle des passagers

Le ministre français de l’Intérieur veut promouvoir au niveau européen un renforcement des mesures de sécurité dans le transport aérien. C'est ce qu'annonce ce matin le Figaro. Parmi ces mesures : un contrôle accru de l'identité des passagers comme cela se pratique déjà aux Etats-Unis ...
Article rédigé par franceinfo
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Conséquence de la tentative d’attentat sur un avion de la Northwest Airlines le week-end-dernier, la sécurité aux aéroports et à bord des appareils a été renforcée de façon drastique, aux Etats-Unis mais aussi dans toute l’Europe. Des mesures ponctuelles qui seront bientôt suivies d’un renforcement pérenne des dispositifs de surveillance, notamment des passagers, a promis Barack Obama. Et le président américain n’est pas le seul à monter au créneau.

Ainsi hier, le ministre de l’Intérieur britannique Alan Johnson faisait part de son intention d’installer, "aussi vite que possible", des scanners corporels dans les aéroports du Royaume-Uni. Contrairement aux rayons X actuellement utilisés, ces appareils permettraient en effet de détecter tout objet, métallique ou pas, potentiellement dissimulé sous les vêtements d’un passager.

Son homologue français Brice Hortefeux annonce lui aussi sa ferme intention de durcir le contrôle des passagers sur les vols internationaux. Ainsi le Figaro, qui révèle cette information dans ses colonnes ce matin, passe-t-il en revue les mesures phares préconisées par le ministre l’Intérieur, parmi lesquelles notamment :

  • l’enregistrement d’informations précises sur les passagers, non plus simplement à l’embarquement, mais dès la phase d’achat ou de réservation du billet, que ce soit en agence ou sur Internet
  • un échange des données au niveau européen, non plus uniquement sur les vols directs mais aussi sur les vols avec correspondance(s), permettant ainsi une traçabilité des passagers sur l’intégralité de leur parcours
  • une amende pour le moins dissuasive de 50.000 euros pour toutes les compagnies qui refuseraient de transmettre aux autorités françaises des informations sur leurs passagers
  • enfin, l’élargissement de la liste des zones considérées à risque à 30 pays, contre les 7 que sont actuellement le Pakistan, l’Afghanistan, l’Iran, la Syrie, le Yémen, l’Algérie et le Mali.

    Un renforcement des meures de sécurité dans le transport aérien que Brice Horetfeux espère voir valider par l’Union européenne dans son ensemble, comptant notamment pour cela sur le soutien de l’Espagne qui prendra la présidence du Conseil de l’UE le 1er janvier.

    Cécile Mimaut

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