Toni Musulin, le convoyeur de fonds de Lyon, s’est constitué prisonnier

Après dix jours de cavale, l'homme le plus traqué d'Europe s'est constitué prisonnier, ce lundi en début d'après-midi à Monaco. Il s'est présenté à moto au siège de la Sûreté monégasque, assurant qu'il était prêt à s'expliquer.

Toni Musulin n'était pas en possession des quelque 2 millions d'euros qu'il semble avoir conservés après son action. Plus de 9 millions avaient été retrouvés au lendemain de sa disparition, à Lyon.

Le convoyeur de fonds a rapidement été conduit par la police monégasque jusqu'au Jardin Exotique - situé à la frontière entre l'Etat de Monaco et la France, ndlr - pour être remis aux autorités françaises. Transféré dans un premier temps à Nice, il est parti en direction de Lyon dans la soirée.

S'il est poursuivi pour un vol simple, et si aucun autre chef de mise en examen n'est retenu, il ne risque qu'une peine maximale de trois ans de prison.

Interpol avait adressé à la demande de la France une "notice bleue" à ses 185 pays membres, les invitant à transmettre des informations sur l'identité et les activités de Toni Musulin.

L'homme avait pris la fuite après avoir chargé dans son camion l'argent d'une succursale de la Banque de France à Lyon, alors que ses deux collègues avaient fait une halte pour un autre chargement.
_ La majeure partie du butin, 9 millions des 11 millions dérobés, avait été retrouvée dans un box loué par le suspect, non loin du lieu où avait été abandonné le fourgon vide.

Toni Musulin travaillait depuis dix ans dans la société de transport de fonds, Loomis. L'enquête de police a montré qu'il menait grand train et possédait notamment une
Ferrari.

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