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Théoule-sur-Mer : les propriétaires d'une maison squattée récupèrent leurs clés après la garde à vue de l'occupant pour violences conjugales

Un couple avait eu la surprise de découvrir sa maison secondaire squattée par une famille à Théoule-sur-Mer. Les occupants ont finalement quitté les lieux après le placement en garde à vue du père de famille, soupçonné de violences conjugales. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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La maison jusqu'ici squattée se trouve à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes). (GOOGLE MAPS)

La famille qui squattait une maison de Théoule-sur-Mer dans les Alpes-Maritimes depuis plusieurs semaines a finalement quitté le domicile. L'homme, soupçonné de violences conjugales, a été placé en garde à vue tandis que la femme et les enfants ont été relogés, a appris franceinfo de source proche du dossier. La femme et les deux enfants ont été relogés. Les clés de la maison ont été remises à un agent immobilier mandaté par les propriétaires pour vendre la propriété.

Les serrures changées

Le 21 août, les gendarmes ont été alertés de la présence d'un couple et de leurs deux enfants dans cette habitation, par l'agent immobilier chargé de la vendre. Il a constaté que les serrures avaient été changées. Le lendemain, le propriétaire de la maison a déposé plainte. Le jour suivant, l'homme a été entendu par les gendarmes et a expliqué vivre dans cette maison depuis le 18 ou le 19 août. Après deux jours de squat, la loi prévoit que le propriétaire du domicile doit prouver qu'il lui appartient et une décision de justice doit être rendue.

Le couple qui a occupé la maison est convoqué devant le tribunal correctionnel de Grasse le 27 octobre prochain, indique la procureure de la République de Grasse dans un communiqué diffusé mardi. Ils encourent un an en d'emprisonnement.

Le squatteur a expliqué sa présence sur les lieux "suite à une rencontre qu'il avait faite avec un individu qui lui avait alors proposé un 'squat', explique le parquet. Cet individu, au sujet duquel [le suspect] ne donnait aucun renseignement exploitable, lui avait remis les clés de la maison". Pour montrer sa bonne foi, l'homme précise qu'il a souscrit un contrat en son nom auprès d'un fournisseur d'électricité.

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