"L'actuelle directrice du service de renseignement mis en cause est interrogée en ce moment même à la barre, en tant que témoin, et ceci à la demande des familles de victimes", explique le journaliste Éric Pelletier, présent à la cour d'assises spéciale de Paris. Des familles qui veulent comprendre si cet attentat contre le Père Hamel aurait pu être déjoué.Trois enquêteurs du renseignement seront interrogés à distance"Avant l'attaque, les renseignements français avaient identifié l'un des futurs assaillants, qui postait des messages assez explicites sur les réseaux sociaux (...), mais il n'avait pas été interpellé", poursuit le journaliste. La directrice du service de renseignement défend quant à elle ses troupes. Cinq enquêteurs de son service avaient été invités à venir témoigner, mais ils avaient décliné cette invitation. Trois d'entre eux seront finalement interrogés à distance, anonymement.