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Policiers tués à Magnanville : la terreur djihadiste en procès

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Policiers tués à Magnanville : la terreur djihadiste en procès
Article rédigé par franceinfo - V. Meyer, E. Pelletier, S. Pichavant, A. Belderrain
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Le procès de l’attentat de Magnanville (Yvelines) s’est ouvert lundi 25 septembre. En juin 2016, un couple de policiers avait été assassiné sous les yeux de leur enfant par un islamiste se revendiquant de Daech. Le terroriste avait été abattu par le Raid, mais c’est un complice présumé qui est jugé.

Sept ans que les familles attendent ce procès. En 2016, Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, tous deux policiers, étaient assassinés à leur domicile de Magnanville (Yvelines), sous les yeux de leur fils de trois ans. L’assaillant, Larossi Abballa, qui a revendiqué l’acte terroriste au nom de l’État islamique, a été tué par le Raid. Lundi 25 septembre, dans le box des accusés, il y a Mohamed Lamine Aberouz, l’un des amis du terroriste, et complice présumé de l’assassinat.

Son ADN retrouvé sur un ordinateur

"Un islamiste notoire, avéré", selon Me Thibault de Monbrial, avocat de la partie civile. À la barre, Mohamed Lamine Aberouz a nié l’implication dans le drame et a souhaité adresser "toute [s]a compassion" aux "familles" et "amis des victimes". Son ADN a été retrouvé au domicile du couple, sur un ordinateur. C’est l’un des éléments clé du procès. Pour son avocat, la présence de l’empreinte n’induit pas sa culpabilité.

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