Lunel : le maire veut bannir les anciens jihadistes
Claude Arnaud, maire de Lunel (Hérault), souhaite que les anciens jihadistes originaires de sa ville ne puissent plus y revenir une fois leur peine de prison purgée. Il fait appel à l'État.
Le maire de Lunel (Hérault), ne veut plus des anciens jihadistes. À la tête d'une ville surnommée "Jihad City" en raison du départ d'une vingtaine de jeunes entre 2013 et 2015 pour rejoindre les rangs de l'État Islamique, dont certains ont écopé de 5 à 7 ans de prison au début du mois d'avril après un procès faisant suite à leurs retours, Claude Arnaud a écrit une lettre au préfet afin de demander leur bannissement.
"Ils étaient en guerre contre la France (...) Nous demandons qu'ils ne puissent plus revenir dans la ville", a-t-il déclaré aux journalistes de France 3.
Le maire accuse la mosquée
Le maire dénonce la pratique d'un islam radical dans sa ville, qui ferait peser "un danger permanent", tandis que le président de la mosquée de Lunel se défend de prôner un islam rigoriste. Le courrier du maire à la préfecture a aussi été adressé aux habitants. Certains approuvent, regrettant même que des mesures n'aient pas été prises plus tôt.
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