Cet article date de plus de quatre ans.

Enseignant décapité : les conseils d'une psychologue pour en parler aux enfants

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Enseignant décapité dans les Yvelines : les conseils d'une psychologue pour en parler
Enseignant décapité dans les Yvelines : les conseils d'une psychologue pour en parler Enseignant décapité dans les Yvelines : les conseils d'une psychologue pour en parler (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - Leila Kaddour
France Télévisions

Invitée sur le plateau du 13 Heures du samedi 17 octobre, Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne, apporte des clés pour parler de l'assassinat du professeur à Conflans-Sainte-Honorine survenu vendredi 16 octobre.

Comment trouver les mots pour parler de l'assassinat d'un professeur à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), survenu vendredi 16 octobre, aux enfants et aux adolescents ? Jusqu'à six ans, il faut "essayer au maximum que l’enfant ne soit pas en contact avec cette réalité puisqu’elle n’est pas gérable psychiquement", explique Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne et psychothérapeute invitée sur le plateau du 13 Heures, samedi 17 octobre. Entre 6 et 12 ans, "attendez de voir ce que l'enfant amène", en fonction des informations qu'il a reçues. Pour les adolescents, "on en parle, parce que c’est le monde dans lequel ils vont vivre demain", précise-t-elle, en ajoutant qu'avec les réseaux sociaux, "ils ne peuvent pas ne pas savoir". 

Aider l'adolescent à penser

Pour éviter que cela ne devienne un traumatisme, "il faut aider l’adolescent à penser", poursuit Marie-Estelle Dupont. Le parent le moins submergé par l'émotion doit être celui qui lui en parlera, car "l’enfant va plus s’identifier à votre état qu’à vos mots". La psychothérapeute insiste également sur la nécessité de modérer les réseaux sociaux pour limiter l'impact des images.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.