Cet article date de plus de huit ans.

Corse : le FLNC du 22 octobre met en garde l'Etat islamique

Le groupe clandestin a averti, jeudi dans un communiqué, les "islamistes radicaux de Corse" que toute attaque de leur part déclencherait "une réponse déterminée, sans aucun état d'âme".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Capture d'écran d'une vidéo dans laquelle le groupe clandestin FLNC du 22 octobre annonce sa "démilitarisation", le 2 mai 2016. (ELISE BRETAUD / AFP)

Le mouvement clandestin nationaliste corse du FLNC du 22 octobre met en garde le groupe Etat islamique. Dans un communiqué transmis au journal Corse-Matin, jeudi 28 juillet, ce groupe armé avertit les "islamistes radicaux de Corse" que toute attaque de leur part déclencherait "une réponse déterminée, sans aucun état d'âme".

"La volonté des salafistes est clairement de mettre en place chez nous la politique de Daech et nous nous y sommes préparés", poursuit le texte. "Votre philosophie moyenâgeuse ne nous effraie pas. L'amalgame n'existe que dans l'esprit des faibles et le peuple corse est fort (...) de choix politiques difficiles qui ne nous ont jamais fait basculer comme vous dans la barbarie", lance le FLNC dit du 22 octobre à l'adresse des radicaux.

Une mise en garde adressée aussi à l'Etat et aux musulmans de Corse

Le FLNC du 22 octobre, qui avait annoncé en mai sa "démilitarisation", adresse aussi un "message à l'Etat français", qui aurait, "si un drame devait se produire chez nous (...), une part importante de responsabilité car il connaît les salafistes en Corse". Les nationalistes assurent, sans plus de précision, "avoir permis au mois de juin de déjouer un attentat sur notre territoire dans un lieu fréquenté par le public".

Enfin, le communiqué s'adresse "aux musulmans de Corse", les appelant à "prendre position en manifestant à nos côtés contre l'islam radical". Les militants nationalistes les appellent à leur signaler les dérives qu'ils constateraient "chez des jeunes désœuvrés, tentés par la radicalisation".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.