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Attentat de Trèbes : la caissière sauvée par Arnaud Beltrame toujours sous le choc

Cette femme de 40 ans vit recluse depuis l'attaque commise contre le supermarché, vendredi 23 mars. "Il a donné sa vie pour moi, il s'est fait tuer pour que je vive", aurait-elle confié à son entourage, écrit le "Journal du dimanche".

Article rédigé par franceinfo
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Le supermarché Super U de Trèbes (Aude), le 24 mars 2018, au lendemain de l'attaque qui a coûté la vie à quatre personnes. (ERIC CABANIS / AFP)

Difficile, voire impossible, de recueillir le témoignage de l'hôtesse de caisse du Super U de Trèbes (Aude), libérée par le jihadiste Radouane Lakdim en échange du gendarme Arnaud Beltrame, lors de l'attaque du 23 mars. Cette femme de 40 ans vit désormais recluse, écrit le Journal du dimanche, dimanche 1er avril. Cette hôtesse de caisse fait désormais l'objet d'un "important suivi psychologique", précise l'hebdomadaire, dimanche 1er avril.

"Il a donné sa vie pour moi"

Le jour de l'attaque, le jihadiste a mis en joue la caissière pendant près d'une heure, en lui pointant un pistolet sur la nuque. Après la libération d'otages, celle-ci est restée seule dans le supermarché avec Radouane Lakdim, avant que le gendarme Arnaud Beltrame ne prenne la décision de prendre sa place. "Il a donné sa vie pour moi, il s'est fait tuer pour que je vive", aurait-elle simplement confié à son entourage, lundi, en marge de la minute de silence aux victimes des attaques commises dans l'Aude. Elisabeth Pelsez, la déléguée interministérielle chargée de l'aide aux victimes, a pu s'entretenir avec elle.

Le maire de Puychéric, Marc Dormières, a bien frappé à sa porte pour prendre des nouvelles. "Son conjoint m'a ouvert, il m'a dit qu'elle était allongée, qu'elle se reposait, explique l'élu. Pour le moment, son épouse reste très affectée et elle ne souhaite voir personne." Toujours selon le JDD, cette femme s'est rendue à Paris pour assister à l'hommage national dans la cour des Invalides, en mémoire d'Arnaud Beltrame. Mais comme le confie une caissière du Super U de Trèves : "Je pense que les victimes ont besoin de tranquillité maintenant."

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