Huit pages écrites qui sont le récit de sa nuit funeste au Bataclan. "L'odeur des poudres, le sang, les cris, puis le silence. Mon corps se prépare à mourir, mais je ne veux pas. Pas comme ça, pas maintenant". Des mots qu'elle a mis sur papier pour ne rien oublier de cet évènement tragique. De ce tribunal, Lydia veut avoir "l'occasion de vider son sac" et de "pouvoir avancer", explique-t-elle."Je ne voudrais pas que mes mots soient prononcés dans le vide"À l'approche de son intervention, Lydia n'a qu'une peur : ne pas être écoutée par les accusés. "Stressée, effrayée aussi un peu. Moi, ce qui me stress un peu plus, c'est justement de me dire qu'il n'écoute pas (...). Je ne voudrais pas que mes mots soient prononcés dans le vide", explique-t-elle. Lydia a commencé des études de droit, dans l'espoir un jour, de pouvoir lutter contre le terrorisme.