Perpignan : prison ferme pour trois hommes qui avaient simulé une attaque terroriste dans un train
Ils étaient accusés d'avoir tenté de racketter des passagers dans un TER en faisant croire à un attentat quelques jours seulement après les attaques à Paris.
Trois jeunes hommes ont été condamnés, mercredi 9 décembre, à Perpignan (Pyrénées-Orientales) à des peines allant jusqu'à 30 mois ferme pour avoir tenté de racketter des passagers en faisant croire à un attentat dans une affaire qualifiée par le parquet de "train de la terreur". Originaires de Béziers (Hérault), ils étaient jugés pour avoir terrorisé les passagers d'un TER quelques jours après les attentats de Paris.
Le principal prévenu, âgé de 21 ans, poursuivi également pour "apologie d'acte terroriste", a été condamné à quatre ans de prison dont 18 mois avec sursis. Il est maintenu en détention. Le second, âgé de 19 ans, a écopé de trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et le troisième, âgé de 23 ans, de 2 ans dont un avec sursis.
Menaces de mort au micro du train
Les trois jeunes hommes avaient lancé un appel à la prière en arabe par le système radio du train et menacé de mort les passagers du train au micro s'ils ne leur remettaient pas leurs téléphones portables.
"Ce n'était pas sérieux", a tenté de justifier le principal prévenu. "On disait des conneries... Moi, j'ai toujours condamné Daech et tout ce qui s'est passé à Paris", a-t-il assuré. Des photos ont cependant été retrouvées sur son téléphone portable et montrées à l'audience, dont l'une le mettant en scène avec une arme lourde et une "bannière jihadiste", selon le procureur.
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