Marseille : des rescapés du 13-Novembre participent à un stage de plongée pour soigner le stress post-traumatique
Les 15 rescapés de l'attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015, sont encadrés par le service hyperbare de l'hôpital Sainte-Marguerite à Marseille, le service de santé des armées, des psychiatres, des moniteurs de plongée et un sophrologue.
Quinze rescapés de l'attentat contre le Bataclan, le 13 novembre 2015, suivent jusqu'à dimanche un stage de plongée à Marseille (Bouches-du-Rhône), rapporte France Bleu Provence, vendredi 29 juin. Cette expérience est destinée à montrer que cette activité aide à combattre le stress post-traumatique. Elle s'appelle "DivHope" et est encadrée par le service hyperbare de l'hôpital Sainte-Marguerite à Marseille, le service de santé des armées, des psychiatres, des moniteurs de plongée et un sophrologue.
En plus de sorties en mer, ces victimes du 13-Novembre suivent des séances de sophrologie. En novembre dernier, ces 15 personnes avaient déjà participé à une première phase très concluante en Guadeloupe. Vincent Meurice, moniteur de plongée et sophrologue, explique qu'une fois au fond de l'eau, tout le monde se tient la main. La plongée dure environ une demi-heure.
Quand on est sous l'eau, parfois, les pensées essaient de venir s'installer dans ma tête. Mais je pense à ma respiration et je regarde autour de moi.
Un rescapé du Bataclanà France Bleu Provence
Deux ans et demi après l'attentat du Bataclan, Stéphanie, qui se sent "superbement bien" après une exploration, explique qu'elle a toujours une hypersensibilité au son : "Dès qu'il y a un son qui claque, je sursaute. Malgré soi, on surveille tout le monde, tout son environnement. Au bout d'un moment c'est épuisant et ça se finit en crise d'angoisse", raconte la jeune femme qui ne vit plus à Paris et ne peut plus prendre le métro. Mais depuis qu'elle suit cette expérience de plongée, elle affirme qu'elle va "beaucoup mieux", qu'elle "dort mieux" et est "plus détendue". Pour elle, "ça va être dur de partir dimanche".
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