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L'Assemblée nationale et le Sénat votent quasi-unanimement la poursuite des frappes en Syrie

515 députés ont approuvé la prolongation des frappes, commencées fin septembre, tandis que 4 ont voté contre, et 10 se sont abstenus.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Les députés observent une minute de silence, le 25 novembre 2015, à l'Assemblée nationale, en mémoire des victimes de l'attentat de Tunis, la veille. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

L'Assemblée nationale puis le Sénat ont massivement approuvé la poursuite des frappes aériennes française en Syrie, mercredi 25 novembre. Seuls 4 députés ont voté contre, et aucun sénateur. Un scrutin précédé d'un débat à l'Assemblée, durant lequel Manuel Valls a plaidé pour une intensification des bombardements : "Le 13 novembre a changé la donne, une riposte à la mesure de l'agression que nous avons subie s'est imposée."

Un vote avancé de deux mois après les attentats

A l'Assemblée nationale, seuls quatre députés ont désapprouvé la poursuite des frappes : l'élu les Républicains Jean-Pierre Gorges et l'écologiste Isabelle Attard, qui avait déjà voté contre la prolongation de l'état d'urgence. Deux socialistes ont également voté contre, mais par erreur, selon la journaliste du Monde sur place. Dix députés appartenant au groupe parlementaire de Front de Gauche se sont abstenu. Au Sénat, 325 élus ont voté pour, 21 se sont abstenu, et aucun n'a voté contre.

La France a lancé ses premières frappes en Syrie le 27 septembre dernier, un an après avoir commencé à frapper en Irak. Au total, l'aviation française a procédé à plus de 300 frappes depuis le début de son engagement contre les jihadistes de l'Etat islamique, a rappelé Manuel Valls à l'Assemblée.

Le gouvernement avait informé le Parlement, le 15 septembre, qu'il frapperait en Syrie, mais son vote n'est nécessaire que pour prolonger l'intervention au-delà de quatre mois. Le scrutin aurait dû avoir lieu en janvier, mais a été avancé.

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