François Hollande recule sur la déchéance de nationalité
Une partie de la gauche y était fermement opposée alors le chef de l'État a décidé de ne pas l'inscrire dans le projet de réforme constitutionnelle.
Le gouvernement doit présenter demain, mercredi 23 décembre, son projet d'inscription de l'état d'urgence dans la constitution. Un projet dans lequel ne figurera finalement pas la déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés en France. La garde des Sceaux, Christiane Taubira, a expliqué y être opposée : "Ça pose un problème de fond sur un principe fondamental qui est le droit du sol auquel je suis profondément attachée".
Un recul ?
Pourtant, trois jours après les attentats de Paris et du Stade de France, à l'heure de l'unité nationale, le président de la République, devant le Congrès, s'était clairement prononcé pour. Habituellement portée par la droite et l'extrême droite, la proposition n'est donc plus à l'ordre du jour. De quoi réjouir ceux qui à gauche s'en été fortement émus. À droite en revanche, on parle de renoncement, de recul, de reniement. Pour être adoptée, cette réforme constitutionnelle doit recueillir 3/5 des votes des parlementaires.
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