Cet article date de plus de huit ans.

Perquisitions à Roissy : des signes de "prosélytisme avancé" et des "signaux faibles de radicalisation" découverts

Cette fouille avait été diligentée dans le cadre de l’état d’urgence décrété après les attentats du 13 novembre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Hall 2A de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle, le 6 novembre 2015. (MAXPPP)

Des objets révélant un "prosélytisme avancé" et des "signaux faibles de radicalisation" ont été découverts lors d'une perquisition administrative dans les locaux d'entreprises à l'aéroport de Roissy, a annoncé jeudi 19 novembre la préfecture déléguée aux aéroports. Une fouille diligentée dans le cadre de l’état d’urgence décrété après les attentats du 13 novembre.

La perquisition a été menée "en zone côté piste" de l'aéroport par 70 militaires du Groupement de gendarmerie des transports aériens (GTA) Nord "dans un vestiaire de 2010 casiers". Cette opération a permis "de découvrir des éléments de prosélytisme avancé et des signaux faibles de radicalisation", a indiqué la Préfecture sans plus de précision.

Des objets volés

Autre découverte des policiers : "de nombreux objets dérobés au sein de l'entreprise", a ajouté le préfet, précisant qu'une plainte devrait être déposée par l'entreprise victime de ces vols.

L'entreprise Servair, filiale d'Air France de restauration et de logistique aéroportuaire, a confirmé "avoir fait l'objet jeudi de perquisitions administratives avec ouverture de casiers". Mais la société n'a pas porté plainte à ce stade, précise un porte-parole de Servair. Elle "se réserve le droit de le faire", selon la nature des objets retrouvés dans les casiers des salariés concernés. Les entreprises Air France Cargo et Fedex avaient déjà fait l'objet de perquisitions administratives mercredi.

En fonction des résultats de l'enquête, les titulaires des casiers suspects pourraient se voir retirer leur badge d'accès à la zone réservée.  Depuis les attentats contre Charlie Hebdo, une "dizaine d'employés travaillant sur la plateforme se sont vus retirer leur badge parce qu'ils avaient une pratique religieuse radicale ou étaient en contact avec des radicaux", a-t-elle ajouté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.