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Attentats du 13 novembre : Jawad Bendaoud, soupçonné d'avoir logé les assaillants, met le feu à sa cellule

Le feu ne s'est pas propagé et Jawad Bendaoud a été maîtrisé. Interpellé le jour de l'assaut du Raid à Saint-Denis, le 18 novembre 2015, il est depuis en détention provisoire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Capture écran d'une vidéo de BFMTV montrant Jawad Bendaoud, le 18 novembre 2015, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). (BFMTV  / AFP)

Il était l'objet de moqueries sur les réseaux sociaux après les attentats du 13 novembre 2015. Jawad Bendaoud, soupçonné d'avoir fourni un logement au cerveau présumé des attentats, Abdelhamid Abaaoud, ainsi qu'à son complice Chakib Akrouh, a mis le feu, vendredi 16 septembre, à sa cellule de la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Interpellé le jour de l'assaut du Raid à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 18 novembre 2015, il est depuis en détention provisoire.

Jawad Bendaoud avait menacé "de faire quelque chose de sale", vendredi après qu'une puce de téléphone portable et un chargeur ont été retrouvés dans sa cellule. Vers 20h45, il a mis le feu à des vêtements et des papiers, qu'il a glissés sous la porte de la cellule. "Le feu ne s'est pas propagé, il n'y a pas eu de réaction des autres détenus, c'était un acte isolé", a indiqué une source policière.

"Il s'est mis à arracher la fenêtre"

Jawad Bendaoud a ensuite "entrepris de vouloir tout casser dans la cellule et il s'est mis à arracher la fenêtre", selon le Syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS). "L'intervention a été déclenchée, le détenu a été maîtrisé et placé dans une cellule spécialement conçue pour éviter qu'il ne se blesse ou ne se suicide", selon le SPS. Placé dans le quartier d'isolement de la maison d'arrêt de Villepinte, il avait émis le souhait d'en sortir.

Présenté comme un homme de main des "marchands de sommeil" de Saint-Denis, Jawad Bendaoud a fourni le logement, "contre rémunération". Il a été mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

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