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Procès de l'attentat de Nice : "Mon état d'esprit est mitigé", déplore Anne Murris, présidente de l'association Mémorial des Anges

La cour d'assises spéciale de Paris a rendu mardi son verdict. Les huit accusés ont été condamnés à des peines allant de deux ans de prison à à dix-huit ans de réclusion criminelle.
Article rédigé par franceinfo
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Anne Murris présidente de l'association Mémorial des Anges, qui a perdu sa fille Camille dans l’attentat de Nice en 2016. (MOHAMMED BADRA / EPA)

"Je suis satisfaite des peines qui ont été prononcées et je me réjouis que la Cour soit allée au-delà de ce qui avait été préconisé par le parquet", a réagit mardi 13 décembre sur franceinfo Anne Murris présidente de l'association Mémorial des Anges, qui a perdu sa fille Camille dans l’attentat, après la condamnation par la cour d'assises spéciale de tous les accusés jugés au procès de l'attentat de Nice. "Mon état d'esprit est mitigé : je me réjouis mais il y a de l'incompréhension", a-t-elle toutefois expliqué alors que les huit accusés ont été condamnés à des peines allant de 2 à 18 ans de prison.

"Je ne comprends pas pourquoi la peine maximale de 20 ans n'a pas été prononcée et je me demande combien il faut de morts dans un attentat pour que cela puisse être prononcé."

Anne Murris

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"Je suis rentrée dans ce procès avec beaucoup de questionnements et j'en sors avec encore plus de questions et une sorte de frustration". Anne Murris confie qu'elle se "pose en permanence cette question de savoir si tout a été fait au niveau de l'enquête".

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