Opération antiterroriste en Meurthe-et-Moselle : la garde à vue de quatre des cinq personnes arrêtées a été levée

Le Parquet national antiterroriste avait annoncé vendredi soir l'interpellation de cinq individus soupçonnés d'être "en lien avec la mouvance islamiste".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Le siège de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), le 15 novembre 2015. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Cinq personnes ont été interpellées en Meurthe-et-Moselle, vendredi 22 décembre, et placées en garde à vue par les services de renseignement dans le cadre d'une enquête ouverte pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a déclaré le Parquet national antiterroriste (Pnat), confirmant une information de L'Est républicain. Elles étaient soupçonnées "de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteintes aux personnes". Quatre d'entre elles ont été libérées, samedi soir, selon une source judiciaire à France Télévisions, tandis que la cinquième personne a vu sa garde à vue prolongée.

"Une opération d’interpellation s’est déroulée sur instructions du Pnat", avait auparavant confirmé le parquet à France Télévisions. "Les mesures de garde à vue ont été prises dans le cadre d’une enquête préliminaire prise du chef d’association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes visés au 1° de l’article 421-1 du Code pénal", avait-il détaillé. Les interpellations ont eu lieu à Nancy, Toul et Vandœuvre-lès-Nancy, précise une source proche du dossier à franceinfo.

Le dispositif Vigipirate à son niveau le plus élevé

La sous-direction antiterroriste de la police judiciaire et la DGSI – le renseignement intérieur français – ont été saisis. Le Pnat a précisé à franceinfo que ces cinq personnes étaient soupçonnées d'être "en lien avec la mouvance islamiste". Une source proche de l'enquête a déclaré de son côté à France Télévisions qu'elles ne sont "pas fichées S" et "pas toutes proches de la mouvance islamiste". 

Ces interpellations sont intervenues alors que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a appelé vendredi les préfets au "maintien d'une extrême vigilance" à l'occasion des fêtes de Noël et de l'Epiphanie, en raison du "niveau très élevé de la menace terroriste qui continue de peser". La France a activé depuis le 13 octobre le niveau urgence attentat du dispositif Vigipirate, le plus élevé, à la suite du meurtre de Dominique Bernard, professeur de français dans un lycée d'Arras, poignardé par un ancien élève radicalisé.

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