Cet article date de plus de sept ans.

Notre-Dame de Paris retrouve son calme après l'attaque

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Notre-Dame de Paris retrouve son calme après l'attaque
Notre-Dame de Paris retrouve son calme après l'attaque Notre-Dame de Paris retrouve son calme après l'attaque (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Le 6 juin en fin d'après-midi, un homme seul, armé d'un marteau, a agressé une patrouille de police. Ce matin, Notre-Dame a retrouvé son calme après la panique d'hier.  

Ce matin, Notre-Dame retrouve son habituel flot de touristes. Des visiteurs, l'esprit léger, posent devant la cathédrale mais autour d'eux une forte présence policière et miliaire rappelle pourtant  une attaque terroriste qui a eu lieu ici même hier.

La scène s'est déroulée sur le parvis de Notre-Dame. Sur les images de vidéosurveillance, on aperçoit les trois policiers en patrouille. Surgissant de la foule, l'assaillant frappe au marteau l'un des agents qui s'effondre. Le policer a tout juste le temps de s'écarter lorsque son collègue à droite riposte par deux coups de feu. L'individu est neutralisé. Quelques instants plus tard, le policier, titubant se tenant la nuque, souffre d'une hémorragie. "C'est un jeune policier stagiaire qui est arrivé récemment à la préfecture de police. (…) Forte heureusement, on a appris que ses jours ne sont pas en danger. Il a été conduit à l'hôpital de la Salpêtrière", explique au micro de France 3 Nicolas Til, délégué syndical d'Unsa-Police.

"Un soldat du califat"

Touché au thorax, l'assaillant est au sol mais conscient. Il lance aux policiers : "Je suis un soldat du califat". "L'agresseur a crié au moment où il frappait le policier, 'c'est pour la Syrie'", a expliqué le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, le 6 juin. Il a également précisé que l'assaillant avait sur lui "des couteaux de cuisine". Dans les minutes qui suivent, le secteur est bouclé. A l'intérieur de la cathédrale, 900 personnes sont confinées. Les mains en l'air, elles sont fouillées une à une par la police avant de quitter les lieux près de deux heures plus tard. Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête. L'attaque n'a pas été revendiquée.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.