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Taser : les policiers municipaux attendront

Le décret du 24 mars 2000, qui fixe la liste des armes des policiers municipaux sur laquelle ne figure pas le Taser, sera-t-il modifié en ce sens ? La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a rencontré l’Association des maires de France aujourd’hui : elle crée un groupe de travail sur la question…
Article rédigé par franceinfo
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Ce groupe de travail devra "réfléchir aux conditions, notamment de formation, qui est essentielle", des policiers municipaux, a indiqué la ministre de l'Intérieur. Elle entend également qu'une "expérimentation" soit menée "dans quelques villes".

Le Taser X-26, arme non létale, équipe déjà trois milliers de gendarmes et de policiers. Il envoie jusqu'à dix mètres deux dards sur un suspect, lui administrant une décharge de 50.000 volts agissant sur son système nerveux et le tétanisant quelques secondes, le temps de le maîtriser. Plusieurs maires de région parisienne avaient déjà acheté ces armes (vendues plus de 1.000 euros l'unité) mais avaient dû les remiser, faute d'autorisation. L'Union nationale des agents de police municipale (UNAPM CFE-CGC) d'Ile-de-France avait demandé en août cette modification du décret.

Taser produit des études médicales américaines et françaises qui concluent à l'absence de blessures sérieuses provoquées par le Taser. 1.700 Taser ont déjà été livrés aux gendarmes et ont été utilisés 42 fois depuis le début de l'année, dit-on à la direction de la gendarmerie. La police, dont les syndicats sont plutôt favorables à cette arme, en a reçu 1.100.

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