Cet article date de plus de neuf ans.

Survol de Paris : un drone pris en chasse par la police

Sept survols de drones ont été constatés la nuit dernière à Paris. Selon nos informations, la police a pris l'un d'eux en chasse jusqu'à la porte de Vincennes où il a été récupéré par des hommes qui ont pris la fuite en voiture.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Plusieurs nouveaux survols de drones ont eu lieu cette nuit au-dessus de la capitale © Maxppp)

Les nuits parisiennes semblent bien s'être enrichies d'une nouvelle tendance : les survols de drones. Inutile de préciser que cette mode n'est pas du tout du goût des autorités. Combien de drones ont à nouveau vibrillonné au-dessus de la capitale dans la nuit de mardi à mercredi ? D'après une source policière jointe par France Info, sept engins volants ont été signalés : du côté de la porte de Bagnolet, de Charenton et de Vincennes mais aussi dans le quartier de la Tour Eiffel.

La police a pu prendre un de ces drones en chasse. Les policiers l'ont repéré porte de Montreuil, et l'ont suivi de visu jusqu'à la porte de Vincennes, à 4km de là, où l'engin s'est posé. Il a été récupéré par des hommes qui ont pris la fuite en voiture.

60 survols de drone depuis octobre

La veille, un drone a été repéré rue Béranger, près de la place de la République, à proximité du journal Libération . C'est d'ailleurs un gendarme en faction devant l'immeuble qui l'a repéré. Il était formel sur la nature de l'engin qu'il a vu. 

Ces vols de drones se multiplient ces derniers temps, la semaine dernière entre la nuit de lundi à mardi et celle de mardi à mercredi, 10 vols suspects ont été signalés aux quatre coins de la capitale. Sans qu'aucun suspect ne soit interpellé. Depuis le mois d'octobre, 60 survols de drones ont été constatés, indiquait hier le ministre de l'Intérieur, principalement à proximité de centrales nucléaires, mais aussi au dessus de l'Elysée ou de l'ambassade des Etats-Unis. Des opérations concertées ou non ? Le gouvernement répète "qu'il n'y a pas d'inquiétude à avoir ".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.