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Soupçonné du viol d'une joggeuse, il est trahi par son profil Facebook

Les faits se sont déroulés le 12 avril à La Ricamarie (Loire), près de Saint-Etienne. Une photo mise en ligne sur le profil du suspect a permis de le confondre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
En consultant les réseaux sociaux, les enquêteurs ont trouvé sur le mur Facebook du jeune homme accusé de viol une photo qui a permis de le confondre. ( REGIS DUVIGNAU / REUTERS)

Un homme de 23 ans, soupçonné du viol d'une joggeuse dans un complexe sportif de la Loire, a été écroué mercredi 7 mai dans la soirée, après avoir été confondu par une photo publiée sur Facebook. Dans la matinée du 12 avril, une Stéphanoise de 34 ans avait été attaquée par un homme en tenue de sport, qui lui avait imposé une relation sexuelle alors qu'elle courait dans une zone boisée du parc sportif de Caintin, à La Ricamarie (Loire).

A partir de la description fournie par la victime et d'images tirées de caméras de vidéosurveillance, installées à plusieurs centaines de mètres du lieu de l'agression, les policiers ont effectué une enquête de voisinage. Ils ont été orientés vers le suspect, un joggeur occasionnel.

En consultant les réseaux sociaux, les enquêteurs ont trouvé sur le mur Facebook du jeune homme une photo qui a permis de le confondre. Il y portait à un avant-bras un tatouage d'une forme et d'un graphisme particulier, tel qu'il avait été décrit aux policiers par la jeune femme.

Une enquête "à l'ancienne", avec "un zeste de nouvelles technologies"

Une fois le suspect interpellé à son domicile, "les résultats de cette enquête à l'ancienne, agrémentée d'un zeste de nouvelles technologies, ont été corroborés par des traces de son ADN qui avait été prélevées sur la victime", a déclaré le procureur adjoint de la République de Saint-Etienne.

Ce boucher célibataire domicilié dans l'agglomération stéphanoise, jusqu'alors inconnu des services de police, a été mis en examen pour viol et placé en détention provisoire à la maison d'arrêt du Puy-en-Velay (Haute-Loire). Il a reconnu les faits, évoquant une "pulsion subite" alors qu'il faisait lui-même un jogging dans le complexe sportif.

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