Situation toujours tendue dans le quartier de la Villeneuve, à Grenoble
300 hommes et un hélicoptère. Les autorités ont décidé de prolonger jusqu'à mercredi matin la présence à la Villeneuve de deux unités de CRS et de la Force d'intervention de la police
nationale. Objectif : dissuader les incendiaires, pilleurs et casseurs d'abribus de se livrer à de nouvelles violences.
Ce qui n'empêche pas les forces de l'ordre d'essuyer des tirs à balles réelles. Ce dimanche soir, encore, un véhicule de la Brigade anticriminalité a été visé par deux coups de feu "a priori d'arme
longue" , selon un responsable de la police.
Les policiers avaient déjà été la cible de tirs au cours de la nuit de samedi à dimanche. Quatre personnes soupçonnées d'être les tireurs ont d'ailleurs été interpellées.
Trois comparutions immédiates ce lundi
Au total, 20 personnes arrêtées depuis le début des violences sont en garde à vue, notamment pour port d'armes à feu, de divers projectiles et de battes de baseball.
_ Trois jeunes seront d'ailleurs jugés en comparution immédiate ce lundi pour avoir tenté de piller un commerce dans la nuit de vendredi à samedi, au cours de laquelle une soixantaine de voitures a été brûlée et quelques commerces
incendiés.
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a demandé au
préfet de l'Isère d'organiser "dès cette semaine" une réunion des "acteurs
publics concernés" pour garantir une "sécurité durable" à Grenoble.
Les violences ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi, après la mort d'un malfaiteur résidant à la Villeneuve. Il a tué dans
une fusillade avec les forces de l'ordre à la suite du braquage
d'un casino.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.