Sites Seveso : y a-t-il assez de contrôles ?
Au lendemain de l'explosion dans l'usine Eurenco de Bergerac, en Dordogne, jeudi 4 août, des questions restent en suspend. L'accident a fait huit blessés. Sur place, la CGT dénonce la vétusté des locaux et les conditions de travail. La direction affirme, elle, que le site est en bon état de marche. Alors ces sites classés Seveso sont-ils suffisamment contrôlés ?
Un incendie dans un site industriel du Bas-Rhin, dans la nuit du mercredi au jeudi 4 août et des explosions mercredi 3 août dans une entreprise de Bergerac, où de la nitrocellulose a soufflé les salariés et blessé huit personnes, dont une grièvement. En moins de 24 heures, ce sont deux incidents sur des sites à risque, classés Seveso. Pour contrôler ces sites, dans chaque département, des agents du ministère de la Transition écologique sont chargés de les inspecter.
Une hausse des incidents en dix ans
En 2021, 1 500 agents ont procédé à plus de 2 000 inspections sur des sites Seveso. Mais cela n’empêche pas les accidents. Depuis dix ans, ils sont en hausse, avec une soixantaine en moyenne chaque année. Les entreprises doivent anticiper les risques. Pour la CFDT, les alertes transmises par les salariés ne seraient pas toujours entendues par les directions.
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