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Semi-liberté pour Jean-Marc Rouillan, ancien d'Action Directe

Comme son épouse Nathalie Ménigon, l'ancien membre du groupe terroriste d'extrême gauche va pouvoir bénéficier d'un régime de semi-liberté. La chambre d'application des peines de la Cour d'appel de Paris a confirmé une décision de justice datant de mi-septembre.
Article rédigé par franceinfo
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Après des mois de bataille judiciaire, le cas de Jean-Marc Rouillan est désormais tranché : l'ancien terroriste, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, va pouvoir bénéficier d'un aménagement de peine. Le tribunal d'application des peines de Paris s'y était déclaré favorable en septembre dernier, mais la décision avait aussitôt été cassée par le parquet général, qui estimait que le condamné risquait de reprendre ses actions armées.

Un avis non partagé par la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris, qui lui accorde aujourd'hui le régime de semi-liberté. Jean-Marc Rouillan, détenu à Lannemezan (Hautes-Pyrénées) sera transféré le 17 décembre au centre de semi-liberté de Marseille. Il y passera toutes ses nuits, mais travaillera pendant la journée dans une maison d'édition marseillaise.

Jean-Marc Rouillan, 55 ans, avait été condamné à la prison à vie en 1989. Avec trois compagnons d'armes, il avait été reconnu coupable des meurtres du PDG de Renault Georges Besse, en 1986, et de l'ingénieur général de l'armement René Audran, un an plus tôt.

Sa période de sûreté de 18 ans s'est achevée au début de l'année 2005. La même année, Jean-Marc Rouillan avait effectué une première demande de liberté conditionnelle, rejetée par le tribunal d'application des peines de Tarbes.

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