"Sarkozy, je te vois" : le tribunal prononce la relaxe
Le juge de proximité qui présidait le tribunal de police chargé de juger cette affaire, a estimé que le "tapage injurieux diurne troublant la tranquillité d'autrui" qui était reproché à l'auteur des propos n'était pas constitué.
Ces propos avaient été lancés en pleine gare Saint-Charles à Marseille, à une heure de pointe, a fait remarquer le juge. Estimant qu'on pouvait les assimiler à la "rumeur normale" de ce type d'endroit. Par ailleurs, même si ce "Sarkozy, je te vois" pouvait être jugé "maladroit et déplacé", il "ne revêt pas de caractère injurieux".
Une amende de 100 euros avait été requise lors de l’audience du 19 mai contre l'auteur des faits, un prof de philo, le tribunal a finalement prononcé la relaxe. Entre temps, dans l’interview accordée cette semaine au Nouvel Observateur, le président Sarkozy avait jugé la tournure prise par cette affaire "ridicule".
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