Saint-Denis : quatre animateurs de la ville suspendus pour des violences sur une petite fille de 2 ans
Une vidéo a été découverte sur le réseau social Snapchat, où l'on voit l'un des animateurs pousser à terre l'enfant lors de la sieste. Une plainte doit être transmise samedi au procureur de la République.
La Ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) annonce avoir suspendu quatre de ses animateurs de centre de loisirs pour des faits de violences sur une petite fille de 2 ans, rapporte France Bleu Paris vendredi 17 juillet. Une plainte doit être transmise samedi au procureur de la République.
Les quatre agents de la Ville de Saint-Denis, qui travaillent au sein d'un centre de loisirs, ont été suspendus vendredi. La mairie a par ailleurs indiqué qu'elle allait transmettre un signalement au procureur de la République dès samedi.
Une vidéo diffusée sur le réseau social Snapchat
Les faits ont été découverts vendredi grâce à une vidéo qui circulait sur le réseau social Snapchat et qui a été transmise au maire par la direction de la Jeunesse de la Ville. Sur cette vidéo, selon la municipalité, on voit une petite fille de 2 ans pleurer, au moment de la sieste. L'animateur s'agace parce qu'il n'arrive pas à l'endormir. Soudain, il la pousse et la petite fille tombe au sol. "C'est inacceptable et très choquant", réagit Frédéric Bonnot, le directeur de cabinet du maire. "Un animateur qui travaille dans le milieu de la petite enfance ne peut pas s'énerver contre une gamine qui n'arrive pas à faire la sieste !"
L'animateur ayant poussé la petite fille est suspendu, tout comme celui qui a tourné la vidéo. Deux autres animateurs, passifs sur la vidéo, ainsi que le directeur du centre loisirs, sont également suspendus. La Ville va mettre en place un suivi psychologique pour les enfants du centre dès lundi 20 juillet. Elle a également transmis les noms des animateurs aux parents de la petite fille et se dit prête à appuyer une plainte de la famille dans le cadre d'une constitution de partie civile. La municipalité dit aussi avoir ouvert une enquête administrative et signalé la situation à la direction départementale de la cohésion sociale.
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