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Retour sur deux mois et demi de cavale

Dix semaines se sont écoulées entre l'évasion spectaculaire de Jean-Pierre Treiber et son arrestation par les policiers du Raid, à Melun. Pendant sa cavale, l'assassin présumé n'a pas cessé de narguer les forces de l'ordre, multipliant les lettres à son amie, à la presse, à ses anciens co-détenus.
Article rédigé par franceinfo
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  • 8 septembre : En détention provisoire à la maison d'arrêt d'Auxerre, Jean-Pierre Treiber se dissimule dans un carton qu'il avait préalablement fabriqué à l'atelier dont il est le responsable. Transporté à bord d'un camion, il parvient à s'évader.

    • 17 septembre : l'hebdomadaire Marianne reçoit une lettre de Jean-Pierre Treiber, dans laquelle le fugitif promet qu'il sera "présent" à son procès pour le double assassinat de Géraldine Giraud et Katia Lherbier. Jean-Pierre Treiber joint à cette lettre sa carte de détenu.

    • 8 octobre : Paris-Match publie trois lettres adressées le 1er octobre par
      le fugitif à son amie Blandine.

    • 10 octobre : une battue est organisée par la police - sans succès - dans un
      bois de Bombon, en Seine-et-Marne, où Treiber avait donné rendez-vous à son amie.

    • 14 octobre : sortie du livre "Ma vérité" où l'épouse de Jean-Pierre Treiber - en instance de divorce - parle d'un homme "imprévisible, manipulateur et extraordinairement pervers"

    • 15 octobre : le parquet d'Auxerre affirme que la "présence
      massive" de journalistes dans les bois de Bombon "perturbe gravement le déroulement de l'enquête".

    • 17 octobre : le Figaro magazine publie des photos du fugitif prises par une
      caméra vidéo de la police les 15 et 16 septembre à Bréau (Seine-et-Marne).
      _ Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour "violation du secret de l'enquête".

    • 21 octobre : Jean-Pierre Treiber écrit à un ancien co-détenu de la maison d'arrêt d'Auxerre. Il s'excuse d'avoir causé "le
      déclassement" des détenus qui travaillaient avec lui à l'atelier de
      la prison et qui se sont vus interdire l'accès à cet atelier après
      son évasion.

    • 19 novembre : le parquet d'Auxerre confirme l'authenticité d'une lettre de
      Treiber publiée par Paris Match, où il se moque des policiers, qui n'ont pas osé le poursuivre "dans les ronciers" lors de la battue du 10 octobre. Il parle de sa cavale : "Koh-Lanta, c'est du pipi de chat à côté de ce que je fais". Le parquet dénonce des "écrits provocateurs".

    • 20 novembre : Treiber est arrêté à Melun par le Raid, qui a pris en filature un de ses amis.

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