Pyrénées-Atlantiques : les vautours auraient dévoré le corps d'une randonneuse
A leur arrivée deux heures après la chute mortelle de la femme, les secours n'ont retrouvé que des ossements.
Les secouristes sont abasourdis. "Nous sommes arrivés sur les lieux en hélicoptère environ deux heures après l'accident, il ne restait que les ossements", explique, vendredi 3 mai, un membre du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) d'Oloron, dans les Pyrénées-Atlantiques, présent sur le lieu du drame.
Le corps d'une randonneuse de 53 ans, décédée à la suite d'une chute près de Larrau le 14 avril, aurait été dévoré par des vautours dans les deux heures qui ont suivi l'accident, selon le PGHM. "Nos équipes de secours et le médecin ont remarqué la présence de vautours ainsi que des traces de pattes de vautours sur la neige à proximité des ossements. Un rapport de l'Office national de la chasse en atteste", a-t-il indiqué. "Leur présence laisse penser qu'ils ont dévoré le corps en très peu de temps", a-t-il estimé, confirmant une information de Sud Ouest.
Selon le secouriste, qui cite un drame similaire au pic du Midi d'Ossau l'an dernier, "c'est la deuxième fois que ce scénario se produit". Il semble pour autant impossible que les rapaces se soient attaqués à la randonneuse lorsqu'elle était encore vivante. "Nous sommes formels, elle est morte dans sa chute et le médecin l’a confirmé", a précisé le secouriste, cité par Sud Ouest. "Les vautours, s'il s'agit d'eux dans ce cas, ne s'attaquent jamais à une personne blessée", insiste pour sa part Martine Razin, chargée d'études "vautours fauves et gypaètes barbus" à la Ligue de protection des oiseaux, interrogée par l'AFP.
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