Procès Colonna : épidémie parmi les témoins
Pas moins de six d'entre eux ont écrit à la Cour
d'assises spéciale de Paris pour expliquer qu'il leur serait impossible, pour raisons
médicales, de venir témoigner au procès en appel d'Yvan Colonna.
Le président de la Cour, Didier Wacogne, a fait part ce matin de certificats
médicaux adressés à la cour par cinq témoins, principalement des personnes
présentes aux abords des lieux où le préfet de Corse Claude Erignac a été
assassiné, le 6 février 1998 à Ajaccio.
Un autre certificat médical avait été envoyé hier par l'un des responsables de l'enquête, le policier Georges Lebbos.
Un autre témoin a par ailleurs fait parvenir à la Cour un courrier de son employeur
attestant qu'il ne pouvait s'absenter de son travail en ce moment.
_ "C'est quand même très bizarre, la mauvaise série continue", a réagi Me Philippe Lemaire, avocat de la famille du préfet assassiné.
A la demande des parties ou à l'initiative du président lui-même, des
expertises médicales ont été ordonnées pour vérifier la réalité des motifs
médicaux avancés par les témoins.
Le procès, entamé le 9 février, a déjà pris beaucoup de retard à la suite du
témoignage choc le 13 février d'un ancien collaborateur du préfet Erignac,
Didier Vinolas, évoquant deux possibles suspects dans cette affaire.
_ Après un premier supplément d'information, la cour a rejeté hier une
demande de la défense de faire procéder à de nouvelles vérifications à propos de
ces deux personnes, au motif qu'ils
avaient déjà fait l'objet d'investigations. (lire notre article)
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