Port-Royal : la maternité blanchie par une enquête interne
La mort d'un bébé in utero
fin janvier n'est pas la conséquence d'un
manquement de la clinique où la mère s'était rendue, Cochin-Port-Royal à Paris.
Résultat de l'enquête interne "exceptionnelle " diligentée à la
suite du drame.
Les capacités d'accueil
étaient suffisantes et il n'y a pas eu d'erreur médicale, affirme l'Assistance
publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
"Les résultats de
cette enquête confirment les premiers éléments d'analyse: les personnels
soignants, médicaux et paramédicaux, étaient au complet et la disponibilité des
lits et des salles permettait de recevoir les urgences" (AP-HP)
Selon les parents du bébé décédé, la maternité
Cochin-Port-Royal les a renvoyés chez eux lorsqu'ils se sont présentés le 29
janvier. Ils souhaitaient déclencher l'accouchement mais le personnel a
considéré que c'était trop tôt. Deux jours plus tard, le bébé est mort in
utero.
L'enquête interne dévoilée en entier ce lundi, (une
partie a été rendue public début février) estime que "la prise en charge médicale a été conforme
aux bonnes pratiques obstétricales telles que définies par les recommandations
de la HAS (Haute autorité de santé): le déclenchement de l'accouchement, tel
qu'il avait été planifié, n'a, à aucun moment, présenté un caractère urgent, en
l'absence de risque fœtal identifiable ".
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