Pont de Neuilly : libération imminente de Marc Machin
En première instance, Marc Machin avait été condamné le 27 juin à trois mois de prison ferme par le tribunal d'Evreux pour l'agression de ce surveillant de prison.
Cette condamnation avait empêché sa remise en liberté, ordonnée quatre jours plus tard par la Commission de révision des condamnations pénales, après que la police eut recueilli des éléments nouveaux (lire ci-dessous) : début mars, un autre homme, David Sagno, s'était accusé du meurtre de Marie-Agnès Bedo, le 1er décembre 2001, ainsi que de celui de Maria-Judithb Araujo, toujours au pont de Neuilly, le 22 mai 2002.
Marc Machin, qui avait avoué le crime en garde à vue avant de se rétracter, avait été condamné en 2004 à 18 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises des Hauts-de-Seine pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot. Cette peine avait été confirmée en appel en 2005, assortie de 12 ans de sûreté par la cour d'assises des Yvelines.
Après l'aggravation, en appel, de sa condamnation pour l'agression d'un surveillant de prison, Marc Machin devrait, par le jeu des remises de peine, quitter fin septembre le centre de détention de Val-de-Reuil (Eure) où il est incarcéré.
Gilles Halais avec agences
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